Vous connaissez une personne qui doit attester d’un niveau de langue pour obtenir ou renouveler un permis à Genève ? Cette personne a de grandes difficultés à apprendre le français ? Voici les questions à se poser et les étapes à entreprendre:

A. Vous ne pouvez pas apprendre le français car vous êtes en situation de :

  • handicap
  • maladie ou incapacité grave


=> Vous devez transmettre un rapport d’un médecin spécialiste,
=> Vous devez utiliser les modèles suivants.

B. Vous avez des difficultés à apprendre car vous êtes en situation d’ :

  • analphabétisme
  • illettrisme


=> Vous pouvez obtenir une attestation auprès des institutions de formation de base reconnues.
=> Contactez le C9FBA pour plus d’informations (sauf le mercredi)
au 022 919 40 69 ou via le courriel hc.ab1711658128f9c@n1711658128oitan1711658128idroo1711658128c1711658128
et/ou
=> Contactez votre formatrice ou le secrétariat de Camarada
au 022 344 03 39 ou via le courriel hc.ad1711658128arama1711658128c@ert1711658128nec1711658128

Information sur le site du Canton: Exigences linguistiques et titres de séjour

Depuis le 26 septembre 2023, le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a rendu public un changement de pratique concernant le traitement des demandes d’asile des femmes afghanes. Il confirme la prise en considération d’une législation discriminatoire et d’une persécution religieuse à l’encontre de toutes les femmes.

Conseils pour les femmes afghanes s’apprêtant à déposer une demande, information d’asile.ch

En effet, jusqu’alors, des visas humanitaires délivrés systématiquement aux femmes afghanes ayant fui leur pays. Camarada soutient cet appel au Conseil fédéral initié par Alfonso Gomez, Maire de la Ville de Genève. Depuis deux ans, la répression des autorités envers les femmes ne cesse d’augmenter si bien que l’ONU évoque, en juin 2023, la mise en place d’une situation d’apartheid basé sur le genre*. Les femmes n’ont, entre autre, pas le droit de se déplacer sans chaperon mâle de leur famille sur une distance de plus de 70km, ce qui rend la fuite de l’Afghanistan illégale et dangereuse.

La Suisse, comme la plupart des pays, n’a pas de représentation consulaire à Kaboul et n’offre donc pas la possibilité aux personnes en danger de vie de déposer une demande de visa humanitaire. Dans les pays limitrophes où quelques femmes ont réussi à fuir, elles ne sont pas en sécurité, ni protégées, ni soutenues. Au cours des deux dernières années, un peu plus de 2000 demandes de visas humanitaires ont été déposées par des ressortissant.e.s afghan.e.s dans ces pays, dont seuls 6% ont été acceptés par la Suisse (dont la moitié pour des femmes). Le visa requiert de la personne qu’elle fasse preuve de sa mise en danger réelle et d’un lien avec la Suisse et la demande doit être faite en personne. Cette pratique est trop restrictive en raison des sérieux risques que courent certains groupes : femmes, journalistes, défenseuses des droits humains, professeures ou médecins, femmes ayant été employées par des ONG financées par la Confédération helvétique.

Avec plusieurs organisations de défenses des droits humains, Camarada urge la Suisse de faciliter et accélérer la pratique d’octroi de visas humanitaires et de regroupement familial, de ne refuser les demandes de visa pour la Suisse déposées dans un État tiers sous prétexte que les personnes concernées s’y trouveraient en sécurité et de réintroduire des demandes d’asile dans les ambassades.

Visas humanitaires | Des conditions d’application trop strictes Asile.ch, 13 juin 2023

Appel pour les femmes Afghanes

Des visas humanitaires pour les femmes Afghanes Ville de Genève

Protéger les Afghanes, EPER 15 août 2023

* « Les discriminations dangereuses, systémiques et institutionnalisées contre les femmes et les filles sont au cœur de l’idéologie et de la loi talibane, ce qui provoque également des inquiétudes quant à leur possible responsabilité sur la situation d’apartheid genré dans le pays », a averti lundi 19 juin le rapporteur spécial des Nations-unies sur la situation des droits de l’homme en Afghanistan Richard Bennett, lors du Conseil des droits de l’homme de l’organisation à Genève.

L’inscription aux formations proposées par Camarada se fait en présentiel à la rentrée, puis les mardis tout au long de l’année en fonction des places
disponibles. Il faut prendre quelques documents avec, qui sont listés ici sous ‘informations pratiques’.

Formation de base d’adulte:

Formation et insertion professionnelle:

Sur rendez-vous en contactant le 022 301 52 94 ou hc.ad1711658128arama1711658128c@orp1711658128.noit1711658128resni1711658128

C’est le samedi 10 juin 2023 qu’a eu lieu la grande fête annuelle organisée par Camarada dans le chemin de Villars à la Servette. Dès les premières heures du matin, la rue vide s’habille de tables colorées et de stands les plus divers… et peu à peu, une foule bigarrée arrive et l’apéro est servi au son de la musique péruvienne. Les enfants se retrouvent sous une tente et devant les jeux et bientôt circulent dans la rue de riants papillons et tigres amusés.

C’est l’occasion de se réunir, entre les habitants du quartier et les femmes qui se rendent au Centre Camarada, les formatrices et les apprenantes, les amis, les partenaires, la famille. Un repas réparé par le femmes du centre – merci à elles!- est servi à chacune et chacun. Merci à nos musiciennes et musiciens, aux stands artisanaux, à Carrefour Addiction pour sa présence et son soutien. Merci à la Ville de Genève qui nous permet de transformer notre ruelle en moment festif !

La Servette contre le racisme regroupe des communautés et des associations du quartier de la Servette et de la région. Ce collectif, dont Camarada fait partie, organise chaque année des animations dans le cadre de la semaine d’actions contre le racisme, qui aura lieu cette année du 10 au 25 mars 2023.

Programme 2023

Notre association est impliquée plus particulièrement dans l’accueil de toute personne intéressée pour un repas à Camarada le mardi 21 mars (sur inscription), dans la préparation du repas communautaire le samedi 25 mars au Centre paroissiale (av.Wendt 55), ainsi que dans l’élaboration du spectacle-concert Les Berceuses proposé par le Théâtre Spirale.

Selon la dernière enquête Vivre ensemble en Suisse de l’Office fédéral de la statistique, une personne sur trois déclare être dérangée par la présence de personnes perçues comme différentes. Selon la même enquête, 24% de la population affirme avoir subi des discriminations au cours des 5 dernières années, dont la majorité en raison de leur nationalité. Le racisme est une réalité bien présente dans notre ville. Les ressorts conscients et inconscients qui conduisent au rejet de l’autre doivent être dénoncés et combattus, des espaces de dialogue ouverts afin que cette réalité sociale soit comprise et combattue. Le racisme touche toutes les classes sociales, tous les milieux et tous les âges. La Semaine contre le racisme en Ville de Genève est coordonnée par le service Agenda 21 – Ville durable, dans le cadre de la politique municipale en matière de diversité.

« C’est magnifique. Regarder, visiter. », Zahia, une des participantes de l’atelier de broderie, exprime ainsi son émerveillement des sorties culturelles aux musées. L’œuvre exposé « Nappes migrantes » est le fruit d’un travail collectif de femmes migrantes apprenantes et membres de l’équipe de Camarada. Dans un partenariat avec le Musée de l’Ariana, elles ont participé entre décembre 2022 et mars 2023 à un atelier de broderie. 

Dans le cadre de l’exposition « Migration(s) » le Musée Ariana a invité l’association Camarada, afin de permettre à des femmes de cultures et de langues les plus diverses de découvrir l’exposition « Migration(s) » ainsi que l’exposition de référence de la céramique du musée. Pour Camarada, ceci se passe dans le cadre de l’atelier des sorties hebdomadaires « Connaître Genève ». Par conséquent, le groupe a également visité le Musée d’art et d’histoire, le Musée d’ethnographie, le Musée Barbier-Muller et le Mamco avec tout leur matériel de dessin et de broderie pour élargir la collection d’inspirations et d’images.

En savoir plus?

Dès la première visite, toutes les participantes étaient chargées d’une mission : chercher et prendre en photo tous les motifs, formes et décors qui faisaient plaisir à leurs yeux. Le choix d’un motif et sa reproduction par le dessin était l’étape qui précédait la broderie sur les divers tissus blancs dans une ambiance animée, créative et conviviale. Fleurs, animaux, vagues, figurines et décors stylisés se trouvent parmi les motifs choisis. Au-dessus des papiers, des crayons, des tissus, des cadres et des fils à broder hauts en couleur volaient les échanges en français et langues étrangères afin de se faire passer des ciseaux, demander un crayon, une aiguille ou le précieux conseil d’une autre brodeuse. La salle polyvalente du Musée Ariana s’est transformée en lieu de créativité dans une ambiance chaleureuse et bienveillante. Tandis que certaines des femmes n’ont aucune pratique de couture décorative à la main et d’autres en sont des expertes, il s’est créé une belle complicité autour de la grande table. Cet élan industrieux et amical s’est répété dans toutes les institutions muséales qui ont accueilli le groupe.

L’assemblage des broderies individuelles a représenté un défi poussant les créatrices et artisanes des ouvrages à négocier la place et le sens des différents éléments et à réfléchir comment les mettre en lien. Le résultat de l’ensemble des étapes du processus donne lieu à cette magnifique œuvre collective exposée. Elle nous parle des affinités esthétiques et culturelles des unes et des autres, partagées grâce à ces rencontres autour des objets des collections genevoises.  

Nous sommes fières des brodeuses qui ont su ouvrir leur intérêt pour l’objet insolite et peut-être ancien, affiner leur regard pour voir de la beauté dans le détail, libérer leur créativité, oser dessiner et transformer en un nouvel objet créatif, coloré et unique qui contribue à un intérêt dépassant l’individu. Elles y ont trouvé de nombreux bénéfices, comme la paix, la satisfaction personnelle et la dignité pour se montrer au travers leur travail consciencieux.

Nous remercions le Musée d’art et d’histoire, le Musée d’ethnographie, le Musée Barbier-Muller et le Mamco d’avoir également accueilli le groupe de brodeuses, leur permettant de visiter et de broder en de bonnes conditions. Que la Ville de Genève soit également remerciée pour son soutien. Nous nous réjouissons de l’agréable collaboration entre l’équipe du Musée Ariana et l’équipe de Camarada pour accompagner les participantes du projet dans une ambiance de générosité et d’amitié.

Sabine Lorenz-Schmidt, Musée de l’Ariana et Nadia Métral, Camarada

Des sorties en soirée dans divers lieux de culture genevois, dont des théâtres, permettent au public de Camarada d’ouvrir une nouvelle porte en terme d’intégration. Mais les théâtres genevois ont ouvert leur portes aux femmes migrantes fréquentant Camarada de nombreuses autres façons – certains se souviendront de collaborations avec le Théâtre de Carouge, la Comédie, AmStramGram, ou la Compagnie Spirale.

Une formatrice de Camarada, également professeur de cours de théâtre et improvisation pour le Collectif Touche Noire, a créé en 2022 un cours de français oral qui utilise également les techniques de théâtre et d’improvisation. Le public adulte peu scolarisé consolide ainsi ses compétences linguistiques et sa confiance en soi.

En février 2023, le Théâtre AmStramGram propose un atelier d’initiation intergénérationnel « jeu et marionnette » ouvert aussi à une dizaine de famille migrantes défavorisées. Avec l’accompagnement de l’équipe du Collectif Touche Noire, des mères et leurs enfants de Camarada y participeront.

Projet intergénérationnel – AmStramGram


Comme chaque année, Camarada ouvre ses portes le samedi 26 novembre 2022 entre 9h et 14h. Partenaires, ami.es, voisin.es, membres, toute personne intéressée, vous êtes les bienvenu.es pour ce moment de rencontre autour du traditionnel brunch « Pains du monde »,s

Au centre de la Servette, vous y retrouverez les imprimés et bijoux de Camarada ainsi qu’un artisanat issu de projets par et pour les femmes vous permettant d’anticiper vos cadeaux de Noël. Seront parmi nous : Label Etoffes, Les Chouchoux, de l’artisanat d’Afghanistan et du tricot de Bosnie pour vous tenir au chaud cet hiver !

A 11h30, nous aurons aussi le plaisir d’accueillir la réalisatrice Mariana Paquin pour la présentation de son film « Joie de vivre » (28 min), tourné cette année dans un foyer pour requérants d’asile à Genève. Une femme de Camarada y témoigne de son parcours d’intégration.


Mercredi 5 octobre après-midi, les marionnettes des Théopopettes ont donné rendez-vous aux plus jeunes pour partager leur réflexion sur le thème des discriminations et des préjugés. Créée spécialement pour l’événement Servette contre le racisme, cette représentation a commencé sa tournée. « Enlève tes lunettes Alfred? » a eu lieu à 15h30 à Camarada en ce début d’automne.

Les joyeuses figurines proposent d’accompagner les enfants de manière ludique dans leur cheminement philosophique et de leur fournir des éléments leur permettant de se forger leur propre compréhension de la réalité.

  • pour les 6-12 ans
  • plus jeunes bienvenus
  • avec un parent
  • au centre CAMARADA, 19 chemin de Villars, 1203 Genève

Affairées sur les machines à coudre, des femmes suivent avec attention la ligne dessinée sur la page d’exercice, d’autres discutent un patron avec l’une des couturières animatrices ou choisissent un tissu. Sortant de la cuisine encore imprégnée des mets délicieux préparés le matin, une éducatrice de la petite enfance traverse la grande salle vers l’Espace Enfants avec un grand plateau pour le goûter. Dans quelques instants, ce sera la pause et les mères sortiront des cours de français et alphabétisation pour rejoindre leur enfant en bas âge et échanger sur les impressions quotidiennes de maman. D’autres se servent d’un thé chaud ou sortent bavarder à l’air frais. Le centre de la Servette est plein.

Après les inscriptions de la rentée, presque tous les cours et ateliers de formation de base et intégration sociale/citoyenne à Camarada sont complets. Mais les inscriptions se poursuivent tout au long de l’année les mardis matin entre 9h et 11h30 à la Servette, ou sur rendez-vous pour le Dispositif de formation et insertion professionnelle à Carouge.

40 ans après le lancement de l’association en 1982, les cours de français sont toujours d’actualité. Des pages se sont tournées, d’autres continuent à avancer tambour battant!

19 ch. de Villars

CH-1203 Genève

 

022 344 03 39

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